Réunion préparatoire de l'atélier national
Organisée par la Direction Générale des Ressources en Eau, la réunion préparatoire de l’atelier national relatif à la protection et l’utilisation des cours d’eaux transfrontières et des lacs internationaux s’est tenu le 28 février 2019, à Abidjan-Cocody.
La Côte d’Ivoire a entamé le processus d’adhésion à la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontière et des lacs internationaux en 2018. Cette convention a été adoptée en 1992 et représente un cadre juridique et institutionnel essentiel des nations unies pour promouvoir la quantité, la qualité et l’utilisation durable des ressources en eau transfrontière en facilitant la coopération. Pour impliquer et fédérer l’ensemble des parties prenantes au bien-fondé de la convention, le ministère des Eaux et Forêts a initié ce pré-atelier en prélude à l’atelier national qui se tiendra à une date ultérieure.
Le directeur général des Ressources en Eau, Colonel EHOUSSOU Niamzou Baptiste, a donné l’objectif de cette réunion préparatoire. « L’objet de notre rencontre concerne particulièrement la promotion de la coopération dans la gestion des eaux transfrontalières (..). Une réunion préparatoire, dont l’objectif principal est de mobiliser d’une part les acteurs de l’eau et d’autre part recueillir leurs préoccupations afin de faciliter le processus a été envisagé. Cette rencontre a pour but de préparer l’atelier national. (…) Une des préoccupations majeures du ministère des Eaux et forêts, est de faire des cours d’eaux transfrontaliers des espaces de coopération plutôt que des lieux de conflits et de tension » ainsi s’est-il exprimé.
Le représentant du ministère de l’Hydraulique, Mme KONE Saramatou, a souligné l’importance de cette rencontre qui touche du doigt des réalités sous régionales communes et a présenté ses attentes. « Tout le monde a en mémoire l’épisode de pénurie d’eau de Bouaké suite à l’assèchement du barrage de Loka. D’où l’intérêt pour nous ministère de participer à ce pré-atelier afin d’y porter nos préoccupations. (…) Nos attentes sont d’avoir des cours d’eaux qui soient de bonnes qualités, pour qu’en terme d’investissement au traitement, les coûts soient moins élevés pour que le consommateur final qui paye sa facture d’eau ne le ressente pas. Ça veut donc dire que cette coopération transfrontalière devra nous permettre de mettre en place les bases nécessaires pour une bonne gestion efficiente de nos ressources communes en eau » a-t-elle expliqué.
Pour la société civile, représenté par le secrétaire exécutif du partenariat national de l’Eau en Côte d’Ivoire, KOUADIO Konan Francis, ces assises devront répondre à un certain nombre d’interrogations étant donné que la Côte d’Ivoire a déjà ratifié par le passé à d’autres conventions du genre. « On nous propose d’adhérer à une convention, alors que nous avons déjà adhérer à ce même type de convention relatif à l’eau notamment la convention 1997 sur l’utilisation des cours d’eau autre que les eaux de navigation. Donc, nous représentant de la société civile, on aimerait savoir de manière concrète ce que cette convention qu’on nous propose, va nous apporter de plus par rapport à la précédente avant d’aller à l’atelier national. ».
L’atelier national portant convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontière et des lacs internationaux, selon l’ensemble des parties prenantes, devrait se tenir dans deux (02) mois.
La rédaction